Chaque année, le troisième lundi de janvier est désigné comme le Blue Monday, souvent présenté comme le jour le plus déprimant de l’année. Ce concept, avouons-le un peu marketé, mais pas si éloigné d’une certaine réalité. Cette période post-fêtes peut peser lourdement sur nos épaules, exacerbant les sentiments de fatigue hivernale, de stress financier et les résolutions nouvellement abandonnées. Pour les entreprises, cette journée représente un défi de taille en matière de bien-être mental de leurs employés.
Le retour au bureau, c’est aussi un moment où nous pouvons nous retrouver face à des tâches laissées en suspens ou des e-mails adressés à notre « moi de 2024 ». Le froid hivernal vient ajouter son lot de désagréments à ce tableau.
Comment affronter ce jour, souvent chargé d’une ambiance morose, et offrir un soutien adéquat à ceux qui pourraient en avoir le plus besoin ? Explorons ensemble des stratégies et des initiatives visant à promouvoir la santé mentale en milieu professionnel lors de cette journée singulière.
La prétention de déterminer le jour le plus déprimant de l’année à l’aide d’une formule mathématique dépasse les limites de ce qui est sérieux ou rigoureux. Comment définir la dépression dans ce contexte ? Pour qui est-il déprimant ? S’agit-il d’une dépression clinique ou simplement d’une journée difficile pour beaucoup ?
Cette saison chargée, associée à des charges de travail et à des pressions financières éventuelles, peut engendrer un malaise généralisé. Cela s’ajoute à ce que certains appellent une « gueule de bois émotionnelle » post-fêtes. Cependant, rappelons-nous que le « Blue Monday » n’est qu’une construction statistique, et nous avons donc le pouvoir d’en atténuer les effets. Considérons récemment le solstice d’hiver, un événement naturel marquant la fin de la nuit la plus longue de l’année. C’est le début de jours qui s’allongent progressivement, apportant avec eux un peu plus de lumière chaque jour.
Comment faire face au Blue Monday
Tout d’abord, rappelons que ce n’est pas parce que c’est quelque chose qui est « là » que cela doit vraiment nous affecter. Revenons aux questions précédentes : déprimant de quelle manière et pour qui ? Vous, votre équipe ou vos collègues êtes peut-être d’humeur un peu moins bonne, mais nous n’allons pas parler de dépression. En fait, c’est un bon moment pour se reconnecter et reprendre la routine ensemble, et s’il y a des relations compliquées, pour pouvoir chercher des solutions avec un esprit neuf.
Les dettes de l’après-Noël vous plongent-elles dans le marasme ? Si la facture est devenue incontrôlable, le problème n’est peut-être pas l’arrivée du Blue Monday ou du troisième lundi de janvier, mais de s’assurer que votre comportement d’acheteur ne vous pose pas de problème. En attendant que le salaire tombe en février, vous devrez sacrifier un peu d’austérité. Il peut être intéressant de chercher des plans qui n’impliquent pas de grosses dépenses : dîners à la maison, nettoyage des placards, examen des comptes… tout cela va dans le sens d’un bon début d’année.
Enfin, pensons au grand protagoniste de ces journées : notre liste de résolutions du Nouvel An (qui cesse généralement d’exister en février). Avez-vous été réaliste lorsque vous l’avez créée ? Les résolutions qui y figurent sont-elles vraiment importantes pour vous ? Qu’ajouteriez-vous ou supprimeriez-vous ?
Essayez de ne pas considérer votre liste de résolutions comme une simple « liste », mais plutôt comme une boussole qui peut vous guider tout au long de l’année. Cette question est fréquente en thérapie : où voulez-vous aller et quelles sont les étapes à franchir pour y parvenir ? Les perspectives ne doivent pas être compliquées, mais elles ne doivent pas non plus être trop génériques ou « éthérées », impossibles à atteindre. Réfléchissez à la manière dont vous fixez vos objectifs dans votre entreprise : pouvez-vous faire de même pour vous-même ? Quelques OKR personnels ne seraient pas de trop…
Si cela vous aide, vous pouvez vous appuyer sur la méthode SMART, mise en place par George T. Doran, pour commencer à définir vos objectifs. Elle est bien utilisée en entreprises et groupes de travail, mais on peut parfaitement l’utiliser dans notre vie personnelle.
Pour décrire vos objectifs, pensez à l’acronyme suivant et répondez aux questions:
- Spécifique: qu’est ce que vous voulez atteindre ?
- Mesurable: comment est-ce que vous allez mesurer votre progrès ?
- Atteignable: comment allez-vous savoir que c’est fait ?
- Réaliste et pertinent: est-ce vraiment important pour votre vie ?
- Temporellement défini: combien de temps ça va voir prendre?
Écrivez-les et repassez-les chaque mois pour savoir où vous en êtes.
Mesurer ses motivations, examiner ses besoins, utiliser les bons mots pour décrire son état d’esprit et ne pas se laisser abattre par l’aspect « déprimant » d’une semaine de janvier sont des symptômes indéniables de maturité.
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Nous espérons que cet article sur le Blue Monday vous a intéressé. Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur les solutions d’ifeel en matière de bien-être mental pour les entreprises, il vous suffit de demander et nous contacterons votre équipe dans les plus brefs délais.
