Syndrome ou dépression post-vacances : il n’est plus guère étrange d’entendre cette expression, surtout avec l’arrivée du mois de septembre. Le manque d’énergie, le manque de motivation et la tristesse sont les principaux signes du “syndrome post-vacances”, terme utilisé pour décrire ce phénomène qui, n’étant pas une maladie en elle-même, représente un challenge pour de nombreuses personnes qui ont des difficultés à reprendre leur routine après une période de repos. Le blues de septembre n’est pas seulement lié à l’économie.
Après plusieurs semaines de vacances et de déconnexion, vous reprenez vos habitudes quotidiennes. Les mêmes visages, les mêmes routines, les voitures, le bruit, l’asphalte… Il n’est pas rare que l’apathie et la tristesse prennent le dessus. Finalement, il semblerait que nous travaillions toute l’année pour avoir ce mois de repos tant attendu. Mais bien sûr, cela a toujours une fin.
La première chose à savoir est que nous avons appris à appeler syndrome ou dépression post-vacances tout malaise généré par le retour de vacances. Ceci mis à part, et que vous soyez dans un malaise profond ou léger, voyons ce que nous pouvons faire pour renverser ce sentiment désagréable.
Comment transformer le syndrome post-vacances en un coup de fouet ?
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il est possible d’en tirer quelque chose de positif. C’est peut-être le moment idéal pour voir les choses sous un angle différent et pouvoir surmonter cette période de manière moins habituelle. Comment donner un nouveau sens à cette tristesse et à cette apathie ?
Dans ce cas, apprendre à être pratique peut être vraiment utile au début. Il n’est certainement pas utile de se rendre au travail en pensant à tout ce que l’on n’aime pas, et il est conseillé d’essayer de voir les aspects positifs, aussi petits soient-ils : les petits défis à relever quotidiennement ou de manière hebdomadaire, la concentration sur les tâches que l’on aime faire, une discussion avec quelqu’un avec qui on s’entend bien, un nouvel apprentissage, le confort de connaître le terrain sur lequel on se déplace…
Il ne s’agit pas d’ouvrir le cahier des pensées positives, de les apprendre par cœur et d’afficher un sourire forcé sur votre visage, mais de voir le monde avec un point de vue différent. C’est un bon moment pour se fixer de petits objectifs quotidiens qui nous plaisent. Que ce soit au travail ou en dehors.
En fait, il peut être très utile d’utiliser ce temps pour acquérir de bonnes habitudes. Par exemple, on peut s’offrir ou s’autoriser un peu de self-care chaque jour, des gestes qui facilitent la réadaptation à la réalité et le retour à la routine. Qu’il s’agisse d’une douche chaude, d’un repas savoureux, de la pratique de votre sport préféré, d’un moment de lecture ou d’un moment de déconnexion en faisant quelque chose que vous aimez.
S’adapter signifie-t-il s’accommoder ?
Non, pas du tout! S’adapter pour mieux faire face et voir les aspects positifs ne devrait pas être une raison suffisante pour rester dans une réalité que nous n’aimons pas ou qui nous met mal à l’aise.
Les vacances sont généralement un moment où l’on s’autorise à s’arrêter (ce qui n’est pas si facile en ce moment), et c’est pourquoi pendant cette période nous nous rendons compte de nombreuses choses que nous ne devons pas négliger. Au contraire.
Il s’agit de trouver des petites touches positives qui facilitent notre vie quotidienne, mais sans perdre de vue nos objectifs de vie. Il s’agit de faciliter notre existence et notre adaptation, mais ce n’est pas pour cela qu’il faut cesser de réfléchir à ce qui nous permettrait d’être plus satisfaits de notre vie.
Ce qu’il y a de positif avec les vacances, c’est que, parce qu’elles nous permettent de nous reconnecter avec nous-mêmes, ou même avec les personnes que nous aimons, elles deviennent souvent des moments de réflexion : nous réalisons ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas, ce qui a de la valeur dans nos vies, ce que nous aimerions faire, garder ou écarter.
Syndrome post-vacances : par où commencer ?
S’il ne faut pas se précipiter et prendre des décisions hâtives, il ne faut pas non plus rester dans une position ou un endroit (physique ou émotionnel) qui ne nous plaît pas ou ne nous convient pas. S’habituer au « mauvais » est plus facile qu’il n’y paraît, et pour en sortir il faut franchir des étapes et évoluer, surtout si le corps le demande.
Nous pouvons transformer cette insatisfaction ou ce mécontentement en motivation. Si vous n’êtes pas à l’aise dans la chaise où vous êtes assis, allez-vous de changer de siège ? Vous pouvez utiliser ce malaise que vous ressentez pour sortir de votre zone de confort – si vous en avez envie, bien sûr.
C’est comme si vous commenciez une nouvelle année au cours de laquelle vous pouviez mobiliser vos émotions et vous fixer des objectifs qui vous permettent de vous sentir plus satisfait de votre vie.
Profitant d’un retour où vous êtes plus frais et plus détendu, c’est le bon moment pour commencer à réfléchir aux décisions que vous voulez prendre, pas nécessairement immédiatement. Ou du moins pour commencer à définir les objectifs que vous souhaitez atteindre à court ou moyen terme.
Comment faire ?
Il n’est pas nécessaire de se stresser ou de fixer des échéances, mais c’est un excellent moment pour concentrer votre attention sur ce que vous voulez réaliser ou améliorer votre qualité de vie.
- Dressez une liste des choses que vous voulez accomplir et tracez un chemin réaliste dans cette direction.
- Fixez des objectifs à court et moyen terme et commencez à les atteindre, lentement mais sûrement.
- Organisez une routine dans laquelle vous pouvez vous sentir aussi à l’aise que possible dans le cadre de vos responsabilités et de vos possibilités.
- Retrouvez des habitudes ou des activités saines que vous avez mises de côté.
- Commencez ce que vous avez toujours voulu faire sans jamais oser le faire.
- Démarrez les projets en cours
- Reprendre les relations négligées qui vous ont apporté des choses positives.
Il ne s’agit pas d’appuyer soudainement sur l’accélérateur et de perdre rapidement ses forces parce que l’on est parti trop vite, mais de commencer à s’échauffer pour courir une course de fond. C’est vous qui choisissez la direction et l’objectif, il vous suffit de lever la tête et de commencer à regarder où et comment vous voulez être.
Ce malaise que vous ressentez vous transmet quelque chose, écoutez-le.
Qu’attendez-vous pour le traduire en apprentissage et en une nouvelle façon de voir les choses ?
Nous parlons de votre vie, à vous décidez de ce que vous en faites.
Si cela vous aide, vous pouvez vous appuyer sur la méthode SMART, mise en place par George T. Doran, pour commencer à définir vos objectifs. Elle est bien utilisée en entreprises et groupes de travail, mais on peut parfaitement l’utiliser dans notre vie personnelle.
Pour décrire vos objectifs, pensez à l’acronyme suivant et répondez aux questions:
- Spécifique: qu’est ce que vous voulez atteindre ?
- Mesurable: comment est-ce que vous allez mesurer votre progrès ?
- Atteignable: comment allez-vous savoir que c’est fait ?
- Réaliste et pertinent: est-ce vraiment important pour votre vie ?
- Temporellement défini: combien de temps ça va voir prendre?
Écrivez-les et repassez-les chaque mois pour savoir où vous en êtes.
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Nous espérons que cet article sur la gestion du syndrome ou de la dépression post-vacances vous a donné quelques bonnes idées pour faciliter l’accomplissement de vos tâches. Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur les solutions d’ifeel en matière de bien-être mental pour les entreprises, il vous suffit de demander et nous contacterons votre équipe dans les plus brefs délais.
