Procrastination

Procrastination : transformez « Demain » en « Aujourd’hui »

Vous avez peut-être déjà entendu le terme « procrastination ». Pour beaucoup, il est difficile de le prononcer, en effet le mot « procrastination » n’est pas simple. Il s’agit pourtant d’un terme qui s’est popularisé ces dernières années qui fait référence à ce que l’on a toujours appelé le report ou tout simplement « remettre à plus tard ».

La procrastination est un comportement que nous utilisons comme moyen d’adaptation et que nous appliquons dans différents domaines de notre vie. Fondamentalement, elle consiste à remettre à plus tard des tâches ou des activités que, pour une raison ou une autre, nous trouvons inconfortables, difficiles ou tout simplement ennuyeuses.

Dans l’environnement professionnel, la procrastination a été conceptualisée comme le fait de « reporter des actions liées au travail en effectuant des actions non liées au travail pendant les heures de travail ». En ce sens, des études ont montré qu’au niveau organisationnel, la procrastination a un impact négatif sur la productivité et les performances des employés.

En effet, bien que nous ayons tous le droit de planifier notre travail de la manière qui nous convient le mieux, lorsque nous faisons partie d’une équipe, nous devons évaluer le degré de fonctionnalité de notre stratégie afin de mener à bien les projets dans les délais impartis. Si notre façon de travailler affecte le bien-être des autres personnes qui dépendent de notre rythme de travail, ou si nos performances professionnelles sont affectées, il est peut-être temps de réfléchir.

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L’urgent avant l’important

Au travail, la meilleure façon d’organiser sa charge de travail est de hiérarchiser les tâches en fonction de leur degré d’importance ou d’urgence. Par exemple, il y a des choses qui sont importantes mais qui peuvent attendre, et d’autres qui sont urgentes et qui doivent être résolues le plus rapidement possible. Il y a aussi des choses qui ne sont peut-être pas importantes, mais qui doivent être résolues, et d’autres que l’on a plus ou moins envie de faire… L’essentiel est de gérer ces tâches de manière raisonnablement efficace.

Mais que se passe-t-il lorsque le mécanisme de procrastination s’installe dans notre répertoire de mécanismes d’adaptation et s’y renforce ? Nous finissons par être systématiquement paralysés et par remettre à plus tard.

Et bien sûr, dans l’environnement professionnel, la procrastination peut entraîner une accumulation de tâches, une diminution de la qualité des projets, ainsi que la présence de stress ou d’anxiété en raison d’une mauvaise gestion du temps. Au travail, nous avons des responsabilités à assumer et des délais à respecter ; c’est pourquoi nous devons adapter notre rythme de travail aux responsabilités qui nous sont confiées, afin de ne pas compromettre la partie de la chaîne de travail qui nous incombe.

Pourquoi procrastiner ?

Plusieurs études ont conclu que la procrastination peut être comprise davantage comme une manière de gérer des émotions désagréables que comme une gestion du temps en soi. En d’autres termes, nous procrastinons parce que nous avons un besoin immédiat de gérer nos émotions désagréables générées par certaines tâches (ennui, anxiété, insécurité, frustration, etc.), plutôt que de nous concentrer sur la tâche à accomplir), plutôt que de se concentrer sur la tâche à accomplir. Ainsi, la nature particulière de notre aversion dépend de la tâche assignée ou de la situation. Ainsi, la procrastination peut avoir une variété de causes et de facteurs sous-jacents, qui peuvent varier d’une personne à l’autre et d’une situation à l’autre. Parmi les raisons les plus courantes de la procrastination, on peut citer

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  • Éviter les émotions désagréables : comme mentionné ci-dessus, nous procrastinons souvent pour éviter les sentiments d’anxiété, la peur de l’échec, l’ennui ou toute autre émotion associée à la tâche à accomplir.
  • Manque de motivation : lorsque nous ne sommes pas intéressés ou motivés par une tâche, nous sommes plus susceptibles de la remettre à plus tard au profit d’activités plus gratifiantes ou divertissantes.
  • Perfectionnisme : le désir de faire les choses parfaitement peut conduire à la procrastination, car la personne peut être submergée par la peur de ne pas respecter les normes qu’elle s’est imposées.
  • Manque de compétences en matière de gestion du temps : l’incapacité à gérer efficacement son temps peut conduire à reporter des tâches importantes au profit d’activités moins pertinentes mais plus immédiates.
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  • Manque d’attention ou distractions : nous sommes facilement distraits, tout ce qui attire notre attention et nous divertit nous éloigne de l’objectif que nous devons avoir avec nos cinq sens : ce que nous devons faire tout de suite et qui ne devrait pas attendre plus longtemps. La présence de distractions telles que les réseaux sociaux, la télévision, les téléphones portables, entre autres, peut nous inciter à procrastiner au lieu de nous concentrer sur notre travail.
  • Le manque d’énergie dû à la surcharge de travail : notre performance au travail exige que nous ayons de l’énergie, du tonus, de l’activation. Cependant, face à une charge de travail importante, certaines personnes peuvent se sentir dépassées et procrastiner pour faire face à la pression.
  • Manque d’engagement dans la tâche ou manque de clarté dans les objectifs : rien ne retarde plus l’exécution d’une tâche que le désintérêt pour celle-ci, l’incompréhension, le désaccord ou le manque d’identification avec elle : le fait de ne pas lui trouver de sens. Il ne faut donc pas oublier que l’un des outils pour vaincre la procrastination est de trouver un sens aux tâches, de savoir ce que l’on espère en tirer, ou de réaliser, dans la mesure de ses possibilités, des tâches qui ont un sens et dans lesquelles on peut s’engager.
  • Une stratégie mal conçue : Parfois, les tâches qui nous attendent sont peu appétissantes en elles-mêmes et il est difficile de résister à la procrastination, car toute activité semble plus attrayante que de s’y atteler. Cependant, il ne faut pas oublier que les lois du comportement peuvent nous faciliter la vie. S’il n’y a pas de récompense immédiate (renforcement positif) ou de conséquence négative (renforcement négatif) pour ne pas avoir accompli une tâche en temps voulu, il est plus facile de procrastiner, car rien ne motive mon comportement. Il est donc nécessaire de concevoir la stratégie de travail en conséquence afin d’obtenir de bons résultats.
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Journée mondiale de la procrastination

Depuis 2010, la « Journée mondiale de la procrastination » est célébrée tous les 25 mars. Cette initiative a vu le jour en France, dans le but de donner une touche d’humour à ce comportement.

Cependant, cette journée est une excellente occasion de faire parler de ce comportement que nous avons tous adopté un jour ou l’autre, d’en comprendre les causes et de commencer à mettre en œuvre des actions et des stratégies pour nous aider à l’éviter.

Comment lutter contre la tentation de la procrastination ?

Bien s’organiser

Établissez des priorités en fonction de vos ressources d’attention, d’énergie, de temps, d’inspiration, etc. Parfois, la meilleure chose à faire est de commencer par la tâche la moins souhaitable, afin de la débarrasser et de pouvoir ensuite mieux gérer le reste de vos obligations. D’autres fois, il est préférable de laisser le pire pour la fin et de commencer par des tâches plus faciles à gérer. Décidez ce qui vous convient le mieux pour le moment et mettez-vous au travail.

Déléguer, demander de l’aide, diviser pour mieux régner

Il est évident que cela n’est pas toujours possible, car il y a des choses qui relèvent de notre seule responsabilité. D’autres fois, avec la compagnie ou la collaboration de quelqu’un d’autre, nous trouvons un moyen de débloquer ce mur de procrastination qui nous paralyse et ne permet pas au travail d’avancer.

Allez-y à tout prix, ne réfléchissez pas

Même si votre rythme, votre lucidité et votre motivation pour une tâche donnée ne sont pas (encore) au top, lancez-vous. Rappelez-vous le vieux slogan de mai 68 : agissez, c’est l’action qui compte. Cette ligne de conduite ne fonctionne peut-être pas dans toutes les circonstances, mais elle peut certainement être un outil permettant de débloquer certains blocages mentaux qui nous poussent à procrastiner indéfiniment sur ce dont nous ne voulons pas nous occuper.

Soutien des entreprises

    Pour aider à réduire la procrastination sur le lieu de travail, les entreprises peuvent mettre en œuvre diverses stratégies et mesures au sein des équipes :

    • Culture organisationnelle : la promotion d’une culture qui valorise la productivité, l’engagement et la responsabilité peut contribuer à réduire la procrastination. Cela peut se faire par une communication efficace des objectifs de l’entreprise et par la reconnaissance du travail bien fait.
    • Fixer des objectifs clairs et réalistes : fournir aux employés des objectifs clairs et réalisables peut les aider à rester concentrés et motivés. Des objectifs spécifiques et mesurables contribuent à réduire la procrastination en donnant un sentiment d’orientation et de réussite.
    • Soutien et formation : fournir aux employés les outils et les ressources dont ils ont besoin pour faire leur travail efficacement peut les aider à ne pas ressentir le besoin de procrastiner. Il peut s’agir d’une formation à la gestion du temps, à l’organisation et à la gestion du stress.
    • Flexibilité du travail : permettre une certaine flexibilité dans les horaires de travail ou la possibilité de travailler à domicile peut aider certains employés à éviter les distractions et à augmenter leur productivité, tout en choisissant de travailler dans les circonstances qui leur conviennent le mieux afin d’accroître leur concentration.
    • Éliminer les distractions : L’identification et l’élimination des distractions sur le lieu de travail, telles que les réunions inutiles, les notifications constantes par courrier électronique ou les environnements bruyants, peuvent aider les employés à rester concentrés sur leurs tâches.
    • Reconnaissance et récompenses : reconnaître et récompenser les efforts et les réalisations des salariés peut les aider à rester motivés et à réduire la procrastination.
    • Évaluation et suivi : suivre les progrès des employés et leur fournir un retour d’information régulier peut les aider à rester responsables de leurs tâches et à réduire la procrastination.
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    Le bien-être émotionnel pour les entreprises

    Chez ifeel, nous travaillons en partenariat avec des entreprises du monde entier pour inspirer la croissance humaine et guider les organisations dans l’instauration d’une culture positive du bien-être mental. Une approche sur mesure et centrée sur les personnes qui place la santé de vos collaborateurs au centre, en tant que pilier fondamental pour attirer et retenir les talents ainsi que pour renforcer leur sentiment d’appartenance. 

    Une solution unique, complète et évolutive qui utilise la puissance des données pour fournir une compréhension holistique du bien-être psychologique de vos employés, tout en garantissant la qualité du service et la confidentialité pour votre équipe.

    Nous espérons que vous avez trouvé ce post sur la procrastination intéressant. Si vous souhaitez obtenir de plus amples informations sur notre programme de bien-être émotionnel pour les entreprises, il suffit de demander et nous contacterons votre équipe dans les plus brefs délais.

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