Diriger des équipes n’est pas chose aisée et les erreurs commises par les dirigeants sur la voie du leadership sont nombreuses. Si vous allez sur Internet, vous trouverez des centaines d’articles sur le leadership. Nous pouvons d’ores et déjà vous dire que ceux qui abondent le plus sont ceux qui se penchent sur les vertus du leader, c’est-à-dire les caractéristiques que la personne qui aspire à diriger une équipe doit posséder et mettre en valeur. En fait, ce que vous allez lire sont, la plupart du temps, de merveilleuses descriptions de héros, de saints et d’êtres surnaturels que vous n’avez d’autre choix que d’idolâtrer… et que personne ne saurait identifier à ceux qui sont censés être, en théorie, leurs leaders.
Commander est le fait de toute personne ayant un minimum d’autorité, c’est dénué de tout mystère et ne requiert aucune compétence particulière. Diriger, en revanche, est différent. Il ne s’agit pas seulement de faire des choses, mais de savoir comment bien les faire. Diriger, c’est donner des ordres aux gens même s’ils n’y croient pas. Diriger, c’est faire en sorte que les ordres aient un sens et soient obéis de plein gré.
La mauvaise nouvelle est que « leader« n’est pas toujours synonyme de bonne personne, bien que je continue à croire que plus une personne est mauvaise, plus elle dirige mal. De plus, la présence du leader ne garantit pas le succès du groupe, et l’histoire est jonchée de grands leaders qui se sont avérés conduire leurs disciples au désastre absolu.
Ce n’est pas parce que l’équipe ne se plaint pas qu’elle est heureuse. C’est une erreur de confondre l’un avec l’autre.
Cependant, il a également été amplement démontré que, succès et bonté mis à part, l’absence d’un bon leader appauvrit les performances de ceux qui sont censés être dirigés. En d’autres termes, elle ne fait rien pour l’améliorer. Ce qui, comme vous l’aurez deviné, fait chuter les chances de succès ou d’amélioration de la productivité.
En tant que psychologues modernes, ifeel est favorable à la valorisation des ressources et à la célébration des vertus, par exemple celles qui conduisent à un leadership optimal. Cependant, nous sommes également conscients des limites de l’être humain, et nous essayons de les accepter. Ainsi, parce que nous savons que faire ce que vous devez VRAIMENT faire peut être trop difficile, nous commencerons par préciser ce que vous ne devez certainement pas faire, c’est-à-dire les erreurs que commet un leader ou une personne qui prétend se comporter comme un leader. Après tout, il suffit parfois de ne pas faire la mauvaise chose pour avoir l’air d’un vrai gentleman ou d’une lady.
5 erreurs que commet un « leader »
1. La naïveté, un péché mortel
Certains aspirants leaders commettent ce péché en raison de leur inexpérience, de leur manque de capacité à approfondir les interactions sociales ou, directement, de leur irresponsabilité. La naïveté signifie que vous faites aveuglément confiance à la validité de ce que vous voyez. Ce défaut prend souvent la forme d’une erreur d’attribution qui peut conduire à des catastrophes majeures. Qu’est-ce que cette erreur d’attribution ? Très simple : confondre les apparences avec la réalité, en croyant que ce que vos yeux voient – ou ce que votre cerveau interprète – est la réalité. Ceci est dû au fait que vous êtes en pleine connexion avec vous-même mais que vous vous êtes déconnecté de l’extérieur, c’est-à-dire que vous vous êtes déconnecté de votre équipe.
Désolé de vous gâcher la fête, mais ce n’est pas parce que les rameurs de votre bateau sont souriants et que l’ambiance est bonne à bord qu’ils sont heureux. Ce n’est pas parce qu’ils se parlent qu’ils s’apprécient. Ce n’est pas parce qu’ils ne se plaignent pas de quelque chose qu’ils sont à l’aise avec cette chose. En bref, ce n’est pas parce qu’ils acquiescent qu’ils sont d’accord. Cela ne signifie pas que votre espace de travail est une dystopie où l’on ne peut faire confiance à personne, mais ne confondez pas cela avec tout ce qui brille est or ou vous ne serez jamais en mesure de diriger les gens autour de vous de manière optimale. En bref : ne vous méprenez pas, la ferraille brille aussi dans l’eau et au soleil, mais elle reste de la ferraille.
2. Le manque d’exemplarité
Nous savons que tout leader qui se respecte doit être un modèle d’inspiration pour le groupe qu’il aspire à diriger. La mauvaise nouvelle, c’est que l’on ne peut être un modèle d’inspiration pour quoi que ce soit si l’on ne donne pas l’exemple. Les signes de cet échec – malheureusement fréquent – sont très évidents : vous ne pouvez pas attendre de vos subordonnés qu’ils apprécient la ponctualité si vous êtes toujours en retard, qu’ils s’habillent pour aller au bureau si vous portez des survêtements, ou qu’ils traitent les marchandises avec délicatesse si vous les manipulez comme des bibelots. N’oubliez pas que si un leader équivaut à un modèle, c’est vous qui devez d’abord vous ressaisir… ou vous ne ferez qu’inspirer le mauvais exemple.
3. L’arrogance est un gaspillage de talent
Le bon leader n’est pas celui qui sait tout, mais celui qui sait tirer le meilleur parti de ce que chacun sait. Le malheur est que, parfois, le fait d’avoir des idées très claires et de vouloir suivre en ligne droite le chemin que l’on s’est tracé peut nous amener à penser que la raison est uniquement de notre côté. Cela signifie que nous avons oublié certaines des plus grandes vertus qu’un être humain puisse avoir : admettre ce qu’il ne sait pas, identifier ceux qui savent et se laisser conseiller par cette personne. Diriger n’est pas tout savoir, diriger c’est exploiter les idées les plus brillantes de l’équipe.
En résumé. Un leader ne doit pas être un expert de son produit, mais un expert pour s’entourer d’experts de son produit et les faire collaborer en apportant leur sagesse. Ne soyez pas arrogant, profitez du talent des autres. Les experts sont juste à côté de vous, à trois bureaux de là, à quelques clics de votre messagerie. Écoutez-les et vous progresserez tous plus vite. Ce sera génial.
4. Mentir, c’est très mal
Papa et maman nous ont appris un outil très habile pour la vie en société : le mensonge blanc. Combien de fois nous ont-ils sauvés, n’est-ce pas ? Combien de souffrances et de désagréments ils ont épargné à tant de gens. Mais quand ils sont pieux. Mentir de manière flagrante, systématique et inutile n’est pas pieux, c’est de l’anti-leadership.
Personne n’est parfait, nous faisons tous des erreurs de calcul et nous nous laissons parfois emporter par des promesses. Personne n’est non plus devin : nos prédictions optimistes sur l’avenir sont des intuitions qui se fondent trop souvent à 1% sur des données et à 99% sur notre souhait romantique que les choses se passent bien. Savoir cela est la première étape pour ne pas se tromper ou s’induire en erreur, pour ne pas dire ce qui n’est pas vrai si nous savons que ce n’est pas vrai. Dans Jurassic Park, nous apprenons que la vie se fraie un chemin à travers des clôtures de barbelés électrifiés. Au travail, nous apprenons que la vérité se fraie un chemin à travers les barrières de barbelés des promesses non tenues et des prédictions mal fondées.
Lorsqu’on en arrive à ce point, la méfiance qui en découle est aussi toxique qu’un baril d’uranium enrichi qui fume au milieu du bureau. Aucun bon leader ne devient un leader en mentant indéfiniment à ses membres. N’oubliez pas cela.
Le bon leader n’a pas l’arrogance de gaspiller le talent des autres, mais l’intelligence de l’exploiter.
5. Diriger ne consiste pas à débiter des slogans
Penser que diriger consiste à répéter des phrases sur le leadership est une erreur qui vous mènera au cachot des dirigeants. Bien que nous l’oubliions parfois, les gens tirent des conclusions des messages qu’ils reçoivent, même s’ils ne les révèlent pas à haute voix. Vous pouvez donc introduire en douce des renforcements positifs bon marché une ou deux fois, bien sûr, mais pas deux cents fois. Pensez que même la personne la plus complaisante peut savoir quand vous avez inséré un slogan que vous avez récemment lu dans le magazine de bord et quand vous essayez de l’inspirer/motiver de manière authentique. Opter pour la seconde solution sera toujours bénéfique pour tous. Opter pour la première est l’une des erreurs que commet un leader encore en développement.
Si vous évitez simplement les erreurs d’un leader, vous ne deviendrez pas un grand leader pour vos collaborateurs, mais vous éviterez certainement des désastres majeurs pour le climat de travail de votre entreprise.
C’est un début. Pour tout le reste, la meilleure chose à faire est de contacter ifeel et de demander plus d’informations sur le programme de bien-être émotionnel pour les entreprises que nos experts psychologues ont conçu.
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Ifeel propose un programme de bien-être émotionnel pour les entreprises, conçu par son équipe de psychologues experts dans le but d’aider les entreprises à améliorer l’expérience de leurs employés en créant des espaces de travail qui contribuent à la productivité sans nuire aux travailleurs.
Grâce à cette collaboration, les responsables RH reçoivent des conseils personnalisés, basés sur des données, concernant les principaux facteurs de risque pour une expérience positive des employés. De cette manière, la santé mentale des collaborateurs est favorisée tout en préservant de bonnes conditions pour une productivité optimale.
Le programme de bien-être émotionnel pour les entreprises d’ifeel offre aux employés un service de soins de santé mentale structuré en différents niveaux en fonction de leurs besoins à tout moment via l’appli ifeel. Ils peuvent également recevoir un soutien émotionnel par le biais d’un chat avec l’un des psychologues inscrits sur notre plateforme. S’ils ont besoin d’une aide plus continue dans le temps, ils peuvent accéder au troisième niveau du programme : une thérapie psychologique en ligne avec un psychologue spécialisé dans des cas comme le vôtre.
Nous aimerions que ce post sur les erreurs à éviter quand on est leader vous aide à construire un environnement de travail plus sain et plus agréable pour tous. Contactez-nous dès aujourd’hui et demandez de plus amples informations sur le programme de bien-être émotionnel pour les entreprises d’ifeel.
