Entretien de départ

Entretien de départ : 6 conseils pour l’aborder avec succès

L’entretien de départ est l’occasion pour l’entreprise d’échanger divers commentaires avec un collaborateur qui quitte l’entreprise. 

Il arrive que la carrière d’un employé dans un emploi donné se termine brusquement : il démissionne, ou est licencié brusquement, et ne revient pas le lendemain. Dans ces cas, il n’y a aucune possibilité de clôture ordonnée et productive du parcours professionnel, ni pour le salarié ni pour l’entreprise. 

En d’autres occasions, la fin intervient de manière plus progressive, par exemple avec un préavis de quelques jours. Il est alors possible d’effectuer une action de clôture qui permet de clarifier les conditions dans lesquelles la personne quitte son poste et quels sont les fruits de sa relation avec l’entreprise (ou l’absence de ceux-ci, qui sont également intéressants à connaître).

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Pourquoi des entretiens de sortie ?

La manière habituelle de clôturer un entretien de départ est ce que l’on appelle “l’entretien de sortie ». Cette technique est un outil utile pour détecter d’éventuelles défaillances dans l’organisation, pour savoir pourquoi l’entreprise ne parvient pas à retenir un collaborateur qui est peut-être très précieux ou pour connaître son expérience dans l’entreprise. 

Toutefois, il n’est pas rare que les entretiens de sortie soient mal menés ou ne soient pas du tout réalisés, et donc qu’ils ne soient d’aucune utilité. Cela reflète en soi un défaut majeur du fonctionnement de l’entreprise qui doit être corrigé : il est légitime de décider de ne pas faire d’entretiens de sortie, mais mal les exécuter est encore plus dommageable pour l’entreprise que de ne pas les faire du tout. 

L’entretien de départ repose sur un postulat très simple : les collaborateurs doivent être considérés comme une source d’informations pertinentes pour l’entreprise. Il est vrai qu’ils ne sont pas toujours une source d’information fiable à 100 %, en raison du haut niveau de subjectivité que peuvent avoir certaines de leurs opinions, mais ils sont une source d’information après tout.

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Analyser le contenu de l’entretien

Si nous décidons finalement de mener l’entretien, nous devons analyser les informations que nous donne le salarié et, si nécessaire, en tenir compte pour des décisions futures susceptibles d’améliorer le fonctionnement de l’entreprise. De cette manière, nous fonctionnerons comme une organisation intelligente, c’est-à-dire capable d’utiliser sa propre expérience pour s’améliorer. 

Des réponses intéressantes, concrètes et illustrées par des exemples peuvent être vraiment pertinentes. Toutefois, de mauvaises réponses à un entretien de départ ou des incohérences notables entre différentes sources d’information doivent également être considérées comme significatives. 

Du point de vue de la personne interrogée, il peut être paresseux ou inconfortable de subir une telle rencontre. Cela peut aussi être une bonne occasion de clarifier certaines choses avant de perdre le contact avec l’entreprise pour laquelle vous avez travaillé, ou une occasion en or de laisser une bonne dernière impression. 

D’un autre côté, ce n’est un secret pour personne que, dans certaines entreprises, l’entretien de départ ne sert qu’à permettre aux employés mécontents d’exprimer leur insatisfaction (d’une manière peu assurée) afin que l’interlocuteur puisse continuer à faire ce qu’il faisait.

Cependant, les entreprises intelligentes et résilientes utilisent les éléments recueillis lors de l’entretien pour améliorer leurs performances, car elles partent du principe que chaque collaborateur qui est passé par l’entreprise est un informateur clé pour concevoir des stratégies d’amélioration pour l’avenir. De plus, les employés qui prennent cette rencontre plus au sérieux prennent délibérément le contrôle de leurs propres réponses afin de créer une certaine impression sur l’entreprise qu’ils quittent.

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Quelle attitude adopter lors de l’entretien ?

Dans un entretien de sortie, l’enquêteur peut demander n’importe quoi, même des questions auxquelles la personne interrogée ne s’attend pas ou dont l’utilité n’est pas très claire. 

Rappelez-vous que vous n’êtes pas obligé de partager les commentaires qui vous viennent à l’esprit au cours de l’entretien, surtout si on ne vous les demande pas. Cependant, préparer à l’avance quelques réponses possibles vous permettra de réfléchir aux questions importantes de la conversation sans répondre hâtivement sous la pression du moment.

L’important est de ne pas confondre spontanéité et improvisation et de consacrer un peu de temps à la préparation de la conversation. Par exemple, en réfléchissant à l’attitude que vous voulez adopter au cours de la conversation. Voici quelques recommandations sur la manière d’aborder votre entretien de départ avec la bonne attitude.

Communiquer de manière assertive

Si votre relation avec l’entreprise a été conflictuelle, cela ne va pas changer à la dernière minute. Cependant, l’important en matière de conflits est de les gérer de manière respectueuse, en prenant soin de la relation entre les deux parties. 

L’assertivité consiste à ne pas donner de réponses agressives, à moins que vous ne souhaitiez délibérément le faire. Cela signifie également que, même si votre interlocuteur vous appâte avec une question tendancieuse ou indirecte, vous n’êtes pas obligé de répondre à tout, et encore moins à une question qui vous met dans une position vulnérable. Mieux vaut fixer une limite d’affirmation : une réponse brève et neutre qui ne vous met pas en mauvaise posture et qui est polie.

En cas de doute, soyez prudent

La vie est pleine de rebondissements et vous ne savez pas qui vous rencontrerez dans un futur emploi, à qui vous devrez demander de vous engager ou qui vous aurez sous votre supervision. Dans la mesure du possible, gardez une attitude constructive et mesurée pendant l’entretien, au cas où vous regretteriez plus tard de vous être emporté contre votre interlocuteur ou votre entreprise, portant ainsi atteinte à votre réputation professionnelle. Rappelez-vous que les 3 erreurs les plus courantes dans un entretien de départ sont d’attaquer directement les membres de l’entreprise, de donner des réponses peu substantielles et de donner des informations négatives sur vous-même. 

Avoir une vision stratégique

Parfois, le court-terme nous pousse à répondre de manière émotionnelle. Dans ce cas, nous fulminons contre l’entreprise ou l’équipe, en pensant que le fait de partir nous protège des conséquences de nos propos. 

Ainsi, ce que notre corps nous demande de faire à court terme finit par être néfaste à moyen et long terme. C’est pourquoi, chaque fois que nous le pouvons, il est conseillé de conserver une attitude professionnelle jusqu’à la dernière minute, même si nous jugeons que l’entreprise ou la personne qui nous reçoit ne le mérite pas. Avant de répondre aux questions, arrêtez-vous et réfléchissez non seulement à ce que votre corps vous demande de répondre, mais aussi à ce que vous feriez mieux de répondre demain. 

Saisissez l’occasion d’extraire des informations

Parfois, le format de l’entretien de départ est uniquement destiné à ce que vous donniez des informations à l’entreprise. D’autres fois, la réunion suit une structure semi-ouverte, avec une possibilité de conversation. Si vous en avez besoin, c’est l’occasion de poser des questions sur vous-même et sur l’entreprise, en gardant à l’esprit que vous n’aurez plus beaucoup d’occasions d’obtenir ces informations de la part de vos supérieurs. 

Préparez à l’avance l’attitude que vous souhaitez adopter

Indépendamment de ce qui se passera en entrant dans le bureau, vous pouvez prévoir d’adopter une attitude plus attentive ou plus participative. La première a l’avantage de vous permettre de passer l’entretien sans vous impliquer, mais l’inconvénient est qu’elle peut ne présenter aucun intérêt pour vous. La seconde a l’avantage de vous permettre d’extraire plus d’informations que vous trouvez intéressantes, mais l’inconvénient de vous faire dire ou demander quelque chose qui n’est pas à votre avantage. Si vous le pouvez, demandez, lorsque vous êtes sollicité, s’il y a quelque chose de particulier que vous devez préparer. 

Anticipez certaines des réponses

Même si l’entretien de départ n’est pas important pour vous, vous devez prendre le temps de vous y préparer. Prenez un stylo et du papier et mettez-vous à la place de votre interlocuteur : que pensez-vous qu’il soit susceptible de vous demander ? Si vous le pouvez, essayez de contacter un ancien collègue qui a déjà fait un entretien de départ à un moment donné, ou des amis à vous qui en ont fait l’expérience dans leur travail, et faites une liste de questions possibles. 

Puis-je poser des questions lors de mon entretien de départ ?

Bien sûr que vous pouvez. Bien que vous soyez la personne interrogée, vous pouvez envisager de poser vous-même certaines questions si elles sont importantes pour vous et si vous pensez être capable de les poser avec la bonne attitude. Voici quelques exemples de questions que vous pourriez poser :

1. Quelle note me donneriez-vous en tant qu’employé ?

2. Dans quels domaines pensez-vous que j’ai le plus contribué à l’entreprise ?

3. Quels domaines d’amélioration pensez-vous que j’ai laissé en suspens ?

4. Que pensez-vous que, de manière générale, j’ai apporté à l’entreprise pendant cette période ?

5. Dans quelle mesure ai-je répondu aux attentes qui ont été placées en moi lors de mon embauche ?

6. Que fera l’entreprise de mes réponses à ces questions ?

7. Envisageriez-vous que je rejoigne l’entreprise à l’avenir ?

Si l’enquêteur a l’intention de vous donner un feedback sur vos performances plutôt que de simplement recueillir les informations que vous souhaitez lui donner, il ne sera pas nécessaire que vous posiez ces questions : il vous fournira spontanément ces informations lui-même. 

Toutefois, s’il y a des questions sur votre carrière dans l’entreprise que vous ne voulez pas manquer, envisagez de les poser de manière proactive si votre interlocuteur ne vous fournit pas ces informations. Si vous ne le faites pas, il y a de fortes chances que vous n’ayez pas l’occasion de découvrir la réponse à l’avenir. 

Le bien-être émotionnel des entreprises

Chez ifeel, nous comprenons qu’il n’est pas possible de prendre soin de l’entreprise sans prendre soin du bien-être psychologique de ses employés. C’est pourquoi nous disposons d’un programme de bien-être émotionnel pour les entreprises, conçu par notre équipe de psychologues experts en bien-être au travail avec un objectif principal : aider les entreprises à placer la santé de leurs employés au centre de leur stratégie pour construire leur objet social.  

Grâce à ce partenariat, les responsables des ressources humaines peuvent recevoir des conseils personnalisés, fondés sur des données, pour prendre de bonnes décisions commerciales afin de tirer le meilleur parti de leurs équipes et de mieux prendre soin du bien-être psychologique des personnes qui les composent. 

D’autre part, ce programme offre aux employés un service de soins de santé mentale holistique structuré à différents niveaux en fonction de leurs besoins. Ce service comprend, si nécessaire, une thérapie psychologique en ligne avec un psychologue spécialisé dans des cas comme le vôtre. Essayez notre programme dès maintenant pour voir comment il peut vous aider.

Nous espérons que vous avez trouvé ce post sur l’entretien de départ intéressant. Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur notre programme de bien-être émotionnel pour les entreprises, il vous suffit de nous le demander et nous contacterons votre équipe dans les plus brefs délais.

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