La combinaison du burnout et de la productivité sur le lieu de travail est l’une des pires combinaisons au sein des départements des ressources humaines. En certaines occasions, alors que les objectifs sont atteints et que les résultats sont au rendez-vous, l’épuisement professionnel de certains employés n’a étonnamment pas d’ impact significatif sur leur productivité.
Cependant, ce succès peut cacher une réalité moins favorable de la situation : se contenter de résultats sans tenir compte de leur impact sur les personnes nuit aux entreprises à long terme.
En réalité, le burnout et la productivité dans les entreprises ont tendance à toujours mal se terminer. La productivité, les résultats positifs et les objectifs peuvent apparaître au prix fort de l’épuisement professionnel, même si l’entreprise veut paraître l’ignorer.

Facteurs de risque du burnout et de la productivité
Plusieurs facteurs personnels et d’entreprise peuvent contribuer à accroître la détresse psychologique des collaborateurs, contribuant ainsi au syndrome d’épuisement professionnel. En voici trois exemples.
1. Manque d’espace pour la communication
Les facteurs interpersonnels influencent fortement le lien entre le burnout et la productivité: la qualité de la communication, le fait de recevoir du soutien et des commentaires constructifs de la part des collègues et des responsables sont essentiels pour amortir le stress, l’ennui et la démotivation. Par conséquent, le besoin de moments programmés et informels qui permettent de faire le point et d’évaluer le travail effectué est un facteur de risque important.
2. Une structure d’équipe inefficace
Lorsqu’une équipe n’est pas bien construite, il lui est difficile d’atteindre efficacement les objectifs fixés et de les réaliser de manière cohérente et positive. Lorsqu’il y a un manque de personnes ou que celles qui sont présentes doivent avoir le bon profil professionnel, il y a généralement plus d’ inefficacités et de déséquilibres qui ont un impact négatif sur les résultats de l’organisation. Ces facteurs peuvent entraîner des arrêts maladie dus au stress.
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3. Mauvaise organisation individuelle du travail
Une partie de la relation entre l’épuisement professionnel et la productivité de l’entreprise dépend d’aspects strictement corporatifs, mais elle est également influencée par les problèmes personnels de chaque employé. L’un d’entre eux est leur capacité à organiser correctement leurs tâches , de sorte qu’un agenda mal géré peut nécessiter plus de ressources personnelles que nécessaire, ce qui finit par brûler la personne alors qu’elle n’a pas trouvé de méthode de travail plus efficace.
Prévenir et traiter le burnout
Pour corriger les aspects qui contribuent au syndrome d’épuisement professionnel et, surtout, pour le prévenir, il est nécessaire de déterminer certaines mesures qui peuvent être mises en œuvre de manière délibérée. Plus tôt, nous avons mentionné trois facteurs de risque qui pourraient être contrés comme suit :
Stratégie | Description | Objectif |
---|---|---|
Évaluations des performances | Des évaluations formelles sont nécessaires, en plus des interactions quotidiennes, pour permettre un suivi à moyen et long terme de l’impact des responsabilités sur les employés. | Permettre un feedback régulier et prévisible, favorisant une meilleure gestion de la performance individuelle. |
Réunions de coordination d’équipe | Les réunions hebdomadaires sont essentielles pour un suivi plus fréquent, permettant de vérifier la faisabilité des Objective Key Results (OKR) et d’ajuster les plans en conséquence. | Réduire les risques de burnout en ajustant les objectifs à court terme pour mieux répondre aux capacités de l’équipe. |
Structuration de l’équipe | Une communication efficace entre les managers et le département des ressources humaines est cruciale pour éviter la surcharge de travail ou le sous-effectif, en alignant les tâches avec les profils adéquats. | Optimiser la répartition des tâches pour éviter la surcharge et l’ennui, réduisant ainsi le risque de burnout. |
Organisation du travail | Apprendre à organiser les tâches professionnelles et extra-professionnelles pour prévenir le burnout, reconnaissant que certaines circonstances échappent à notre contrôle. | Améliorer la productivité et le bien-être en enseignant des méthodes de travail plus efficaces et saines. |

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Qu’est-ce que le syndrome d’épuisement professionnel ?
Le syndrome d’épuisement professionnel est un malaise psychologique ressenti par certains employés soumis à des situations de travail malsaines de surcharge, de désorganisation, d’absence de but ou de tâches inadéquates ou dénuées de sens dans leur entreprise. En outre, l’épuisement professionnel et la productivité vont de pair. Il est lié à d’autres problèmes de santé au travail tels que la dépression, l’anxiété ou le stress.
Quelle est la relation entre l’épuisement professionnel et la productivité ?
L’épuisement professionnel empêche les employés de travailler au mieux de leurs capacités et de manière saine pour atteindre leurs objectifs. Dans de nombreux cas, il finit par provoquer une fuite des talents vers des entreprises concurrentes.
Comment l’épuisement professionnel affecte-t-il les performances des employés ?
L’épuisement professionnel diminue la créativité, la motivation et l’engagement dans les tâches au travail et détériore l’humeur et les relations entre collègues. Bien qu’il puisse sembler possible de continuer à travailler d’une manière moins idéale, les performances d’un travailleur épuisé ne sont jamais optimales.
Les entreprises peuvent-elles prévenir le burn-out au travail ?
Bien sûr : non seulement elles le peuvent, mais elles doivent le faire si elles veulent avoir une stratégie proactive qui soit viable à long terme et qui les différencie de leurs concurrents. La meilleure façon de prévenir l’épuisement professionnel et d’augmenter la productivité au travail est de mettre en place un service global de bien-être émotionnel pour les entreprises assuré par des psychologues professionnels, comme celui proposé par ifeel.